Mes histoires

Coucou! :)

Voici le début d'unehistoire! La suite très bientôt :) j'attends vos commentaires!! ;)

                                   Entre nos murs

 C’était une calme journée d’hiver. Nous étions un peu endormis, il était bientôt midi, les paroles et les gesticulations de Mme Balest nous laissaient tous un peu indifférents.

Je discutais avec Mélanie de mes vacances de Noël lorsque c’est arrivé. La porte de la salle 210 s’ouvrit brusquement, laissant passer un courant d’air froid qui me fit l’effet d’une claque.

Derrière la porte se trouvait un surveillant. Flavien? Vincent? Damien? Je ne me souvenais plus. Il promena ses yeux hagards sur la classe, puis s’avança sur l’estrade d’une démarche d’ivrogne.

-T’as fumé la chicha, Damien? tenta de plaisanter Victor, la mine goguenarde

-Ta gueule! hurla-t’il en tournant vers lui ses yeux injectés de sang.

Mme Balest tenta de reprendre une contenance.

-Qu’est-ce que tu veux Damien?

Il se tourna vers elle. On aurait dit qu’il n’avait pas compris sa question.

Il s’ébroua, puis, de son pas chancelant, reprit la direction de la porte. Il la ferma doucement, prit la clé posée sur le bureau et verrouilla la porte.

Je me souviens que c’est à cet instant que j’ai compris à quel point quelque chose clochait. Mme Balest, elle, avait pâli.

-Tu… tu peux rouvrir Damien? demanda-t’elle d’une voix tremblante.

Damien ne l’entendit même pas. De sa démarche chancelante, il se dirigea vers lefond de la classe.

La salle 210 possédait 3 portes. La porte principale était désormais verrouillée. Il y avait un autre porte de secours en cas d’incendie. Ces deux sorties faisaient face aux fenêtres. Sur le mur dufond, s’ouvrait une porte donnant accés à la salle 212, elle aussi fermée à clé.

L’homme commença à pousser l’armoire placée contre le mur dufond. Il la déplaça vers la porte de secours. L’armoire se déplaça de quelques centimètres. Damien peinait.

Il s’essuya le front et désigna Valentin et Félix.

-Vous. Aidez, marmonna-t-il.

Les deux garçons placèrent l’armoire contre la porte, en verrouillant ainsi l’accés.

Interdits, on contemplait la scène, sans comprendre.

Damien retourna devant le tableau.

-Dégage, fit-il à Mme Balest.

Celle-ci resta là, indécise. Des murmures parcouraient la classe.

-DEGAGE! hurla Damien.

Il la poussa violemment vers lefond de la classe.

Le silence flottait dans la classe. Du coin de l’œil, je vis Katell composer unmessage. Elle avait raison, il fallait prévenir quelqu’un! Un fou nous avait enfermés… Ca avait un nom, ça, non? Une prise d’otages, c’est ça?

Je sentis mon sang se glaçer dans mes veines. Damien prit une chaise à côté de Clémence, qui se recroquevilla sur la sienne. Il la posa sur l’estrade, et farfouilla dans la poche de son blouson. Sous nos yeux horrifiés, il sortit un pistolet.

                                               *******

C’est la stupeur dans la ville de Crémein, dans le Val d'Oise. Ce matin, à 11h40, unhomme prend en otage une classe de 3^e au collège Jean

 Monet. Ils’agirait d’un surveillant, qui avait déjà fait plusieurs séjours en hôpitalpsychiatrique. Les élèves envoient des messages avec leurs portables, affirmant qu’un surveillant nommé Damien les tient sous la menace d’un pistolet, eux et leur professeur. L’établissement a été évacué, et la gendarmerie locale se tient prête à intervenir. Une escouade de miliciens spécialistes des prises d’otages est en route.

La suite une autre fois :D!

A bientôt :)!